DESMEMORIA
« Le temps, voici la plus triste de toutes les destructions. Imaginez l’idée du temps qui s’arrête, comment la décrire ? Je me souviens toujours de la façon dont le sifflet de l’usine marquait le passage des heures. Depuis que l’usine a été démantelée, le temps n’existe plus ».
Ancien travailleur cubain. Propos recueillis par Maylan Alvarez, La Callada Molienda, Ediciones La Memoria, La Habana 2011